"Histoire"
LHOUSTAU Gaston et Daniel 
les Manadiers de Calvisson
  
 

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FER    (Croix du languedoc)                   Gaston et Daniel Lhoustau les manadiers de Calvisson 30420.                   DEVISE    (Sang et Or)

       

 

 



de G à D: Jean Mourier, René Chabaud, Fanfonne Guillerme, Armand Espelly,
Gaston Lhoustau, André Bouix, Daniel Lhoustau, Jacques Espelly

 

 
         

 

 

      
    

         

Gaston LHOUSTAU est né à Béziers en septembre 1900.
Ses parents avaient souhaité pour leur fils une carrière d’ingénieur,
mais il en avait décidé autrement.
Faisant ses études à Béziers, il venait en vacances à Calvisson.
Aimant la nature, les chevaux et les vignes,
il voulait devenir vigneron. Aussi le métayer qui s’occupait de
l'exploitation, avait reçu comme consigne de tout faire pour
le décourager.
Pas question de labourer avec le cheval, les travaux à bras les plus pénibles lui étaient destinés.
Cela ne le rebuta pas, car il persévéra dans sa décision et obtint
gain de cause.
Homme de terroir et de tradition, il était aussi un homme de Bouvine.


A la fin de la guerre de 1914, il fait son service militaire dans la cavalerie.
Cette période ne fera que faire croître son amour pour les chevaux. Quelques années plus tard il devient un fidèle amateur de la manade « Grand Guillerme ».


A la libération, il s’associe à cette manade, alors dirigé par René Chabaud puis ensuite par Jacques et Armand Espelly.
Jusqu’en 1950 cette manade devint la manade Grand Guillierme-Lhoustau.
Les pâturages d’hiver avaient lieux aux mas de Fiélouse, au mas de Saint Andiol prés d’Albaron et le mas des Iscles.
Maurice Vedel d’Aigues-Vives était à l’époque un des plus vieux amateur.
D’autres aussi tels-que Roger Nissard, le talentueux André Bouix
neveu de René Chabaud, les jeunes Frères Grand, Yves
 Guillerme,
neveu de Fanfonne et Daniel fils de Gaston Lhoustau.
Tous ces jeunes recevaient les conseils de Fanfonne avec bonne humeur, car ils étaient à l’école de la « Grande dame de la Bouvine ».
(la grande dame de la Camargue.)

 

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Gaston LHOUSTAU et Jacques RAYNAUD 
 

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Gaston LHOUSTAU sur peü blanc.  
 

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Les Manadiers LHOUSTAU, Gaston et son fils Daniel  

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Jean MOULIN et AUBAISSIEN 
 

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Mariage de Jean MOULIN 
 

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Maurice VEDEL, Jacques ,Magalie, Armand ,ESPELLY
Gaston LHOUSTAU
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

En 1950 des problèmes d’herbage  font que la manade doit rechercher de nouveaux pâturages.
Maurice Vedel qui avait quelques vaches venant de la manade Blatière demande à Gaston Lhoustau s’il peut les accueillir.
Et c’est sur les bords de « l ’étang de l’or » qu’une nouvelle manade est née.
La manade « Lhoustau-Vedel » ou manade du « Languedoc ». Jacques et Armand Espelly ne veulant pas quitter leur chère Camargue, c’est Jean Moulin qui les remplacera.
Maurice et Gaston, quoique de caractère différent s’entendaient très bien.
Si bien qu’ils surent hisser cette nouvelle manade à un rang
  des plus honorables.
A Mauguio, l’accueil est chaleureux.
La famille Rouquette avec des mordus de la bouvine viennent offrir leurs services et leur amitié.
La plupart deviendront eux aussi manadiers, Georges Rouquette, Niquet, Janin, Saumade, Lopez,
les frères Vitou plus près de nous.
Le fils Paulin, Jean Pierre Valette, les frères Vilhet, Christian Saint-Pierre pour n’en citer que quelques un.
De fidèles amateurs vinrent aider et chevaucher sur ces terres.
Ils furent nombreux.
Les plus assidus : Pierre Dieulefes, Aimé Batifort, Emile Baumier, Georges Compan, Mac Queen, René Théront,
Gaston Fontanieu, Jean et Frédéric Brun,
 les Brager François et Vincent,  Alain et Michel Laurent,
les Bassager père et fils, Gérard Serre, Guy Reboul et Michel Rouquette.
C’est Michel Hernandez dit « Biscuit » qui reste le plus ancien.
Guy Rocheblave qui travaillait sur l’exploitation à Calvisson venait donner de temps en temps un coup de main à Jean Moulin.
Après Jean Moulin, c’est Elie Cabrolier et Christain Philip (aujourd’hui manadiers) qui s’occuperont des bêtes.
Ne pas oublier le sympathique et dévoué Michel Bachala maire de Mauguio qui contribua à moderniser et renouveler les structures rustiques du mas des pauvres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    A l’origine les pâturages de la Manade Lhoustau-Vedel  s’étendaient de Saint Nazaire de Pézan jusqu’aux faisses de Pérols en      
    passant par le mas Tartuguières et de Guillermin.
    En 1953 un hiver très rigoureux occasionne de lourdes pertes parmi le bétail qui pâturait à Candillargues.
    Aussi les années suivantes les garrigues de Fontmagne l’accueilleront en hiver.
    Puis prés de Quissac à Campagnani, jusqu'à l’aménagement du littoral.
    Là le troupeau occupera les grands espaces de la Haute Plage et de la Grande Motte.
    Ensuite et jusqu'à nos jours il passera l’hiver dans les garrigues de Fontanès (hérault) propriété de la famille Rouquette.

 

 

 

 


 
Hautes-plages en 1964 

 

 
         
   

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 Changement de prés.   " GAZE à la CADOULE "

   

 

         

 

 

     

  • En 1972 Maurice Vedel se retire et Georges Rouquette devient
    manadier.
    La manade « 
    Lhoustau-Rouquette » ainsi crée, continuera sous
    le même nom
    de « manade du
    Languedoc.»
  • En 1996 c’est   Daniel Lhoustau qui à son tour se retirera,
    et la manade prendra le nom de « Georges Rouquette ».
    Georges aidé de son fils Vincent, et de son gendre Samir, continue
    à assumer avec succès l’avenir de cette manade.
  • En 1982 « Gaston Lhoustau » nous quittera.
    Il avait 82 ans comme le siècle.
    En 1986 Calvisson lui rendra hommage en donnant son nom à une rue du village.

     

BIOU d'OR  de  "DUC en 1975"

Georges ROUQUETTE, Théo LUCE (maire de Mauguio),
2 journalistes, Gaston LHOUSTAU, Alfred, BLATIERE, Paul LAURENT, Louis ROUQUETTE, Maurice VEDEL.

 

 
         

 

 

MmeVincentAuriol_A.jpg
Félicitations de Mme Vincent Auriol épouse du président de la république
de l'époque; un 1er mai au début des années 50,
lors de la journée de la confrérie de la Saint Georges en Arles


chaletMauguio_a3.jpg

Au "chalet" à Mauguio
G à D: Maurice Vedel, Gaston et Daniel Lhoustau) 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
   

 Gaston Lhoustau aux prés 
 

 Maurice Vedel et Gaston LHOUSTAU sur son cheval "bon-Coeur".
Défilé de la confrérie de la Saint Georges, le 01 mai 1952. 

   
   

 

 


    Confrérie de Saint-Georges
     :
    Gaston Lhoustau a manifesté un attachement très profond
    et un dévouement sans limite à l’antique confrérie des gardians
    de St Georges
    (du nom de l’Eglise de Saint Georges d’Arles).
    Cette vieille association dont la création remonte à l’an 1512.
    Sous le règne de Louis XII est née ce regroupement des gardians
    en manifestation contre un enrôlement abusif dans l’armée royale.
    Leur expérience de cavaliers étant très appréciée.
    Il n’a jamais manqué le rendez vous en « l’Eglise de la Major »,
    devenue le lieu de rencontre après la révolution, aux cotés de
    Marie Rose et Pierre Saurel, Hubert Yonnet , Marcel Mailhan
    et de nombreux cavaliers qu’il amenait avec lui représentant
              " le Languedoc"
    aux cotés de " la Provence" .
    Il fut
    Président puis nommé " président d’honneur " de la Confrérie.
    Cette fête s'est pérénisée depuis des siècles.
    Elle a toujours lieu le 01 mai de chaque année en Arles.
     

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 


    Activités :
    De 1950 à 1960 de vraies « arrivées » occupèrent les cavaliers.
    Quelques fois en association avec Henry Aubanel comme à Saint Gilles, Gallargues, Mauguio, Pérols, les Saintes Marie de la mer,
    Aigues Mortes , Pérols, Calvisson, etc. . .
    De nombreuses ferrades en pays, des courses de nuit sur tout
     le littoral : La Grande Motte, Palavas, Agde, Marseillan, Pérols etc.
    aidaient à rentabiliser la vie de la manade.
    En 1992, un évènement sema un vif émoi dans tous les élevages.
    Le vol de plus de 35 chevaux retrouvés après maintes péripéties dans le nord de la France.
    Deux chevaux furent ainsi volés à Daniel Lhoustau.
    Vidourle retrouvé à Rambouillet, et Lilas à Château-Thierry.
    La jument de Guy Rocheblave de Calvisson était retrouvée à Caen.

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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arrivéeCalvisson.jpg
Arrivée à Calvisson
devant le foyer Communal 1936
 

GARDIANS_1925.jpg
1925
 

arrriveeCalvisson1936a.jpg
Une arrivée à Calvisson en 1936 au sortir
des arênes.   Manade Grand Guillerme.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
   


    Sélection :

    Dés le début de son installation à Mauguio, Gaston Lhoustau acheta 25 vaches ainsi qu’un étalon à De Montaut.
    Il améliora aussi par l’apport du sang de l’élevage d’Henry Aubanel (Marquis de Baroncelli).
    Notamment d’un étalon nommé « Blat de Lune. »
    Par la suite Paul Laurent lui vendit quelques vaches et un étalon.
           

   
         

 

 


    Les taureaux :

    Les premiers cocardiers furent Gitan, Africain , Vaunajol, Cigoulette, Pécaïre, Toison d’or.
    Ils auraient pu faire une bonne carrière, mais c’était l’époque ou les grandes arènes n’étaient ouvertes qu’à une petite minorité.
    Heureusement que par la suite cela s’est démocratisé.
    Au début des années 1970 d’autres taureaux se révèlent au grand public : Aubésien, Corail, Mari-peu, Bagna, Sabatoun, Babieco,
    Quelques saisons plus tard  : Lieutenand, Remy, Calendal, Bitterois, Rameau et Aspirant se font connaitre.
    N’oublions pas la vache « Cafetière » qui devint cocardière d’or en 1983.
    Plus tard c’est : Tricheur, Farceur, Graulen, Marquis, Hortus qui défendront les couleurs.
    Mais la fierté de l’élevage fut « DUC » biou d’or 1975.
    1976  
    Prix du meilleur taureau de la finale du TROPHEE des AS qui se déroula dans les arênes de Nimes.
    Prestation grandiose, que les applaudissements de la foule vont accompagner jusqu'à sa rentrée au toril.

    En 1998 c’est « MUSCADET »  qui sera le deuxième biou d’or de cet élevage.

 

 

 

 

 

 

 

 
   

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DUC_4.jpg

DUC_Perols1974_A2.jpg

 

 

   

Le taureau "DUC" à Pérols en 1974 et dans les prés. L'année suivante en 1975 il est sacré " BIOU d'OR ".

   
         
         
         
   

D'autres photos et infos peuvent être ajoutées à tous moments sur cette page dédiée à Gaston LHOUSTAU.
Tous vos souvenirs pouront être ainsi partagés, comme nous le faisons, dans cette présentation.

   
   

 


 

   

 

 

Novembre 2010. Propos et photos recueillis par Alain REMESY auprés de Daniel LHOUSTAU fils de Gaston.
Daniel à vécu toute sa jeunesse au rythme des manades et de la bouvine. Lui même avait repris le flambeau.
 

 

 


 
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